Diagnostic amiante

Objet de la fonction


Recherche systématique d’amiante dans les faux plafonds, les flocages et les calorifugeages des zones communes et privatives d’un immeuble, visible et facile d’accès sans perçage, désassemblage ou désagrégation, et de matériaux semi-rigides et rigides, depuis arrêté datant de 2002.

Méthode de recherche et d’analyse

Examen de la zone concernée avec relevés d’échantillons pris au hasard. Dans l’éventualité d’une suspicion de présence d’amiante, d’autres échantillons seront alors effectués et une analyse de l’air dans les pièces sera possible.

Observation du site

Une étude visuelle sera effectuée par le technicien. Ainsi, le donneur d’ordres fera en sorte que soient faciles d’accès tous les bâtiments concernés par le diagnostic. Les combles, dépendances et sous-sols de l’immeuble sont particulièrement concernés. En conséquence, le technicien mettra à sa disposition une échelle ou tout outil permettant l’élévation sur une zone précise du bâtiment, qu’il aura jugé bon d’analyser. Il mettra d’autre part à disposition du technicien expérimenté toutes les données nécessaires à la construction expertisée qu’il doit réaliser.

Etude qualitative et prélèvement d’échantillon


En présence de flocage, de calorifugeage, de faux plafond ou autres produits ou matériaux potentiellement porteur d’amiante, et avec l’accord du Maître d’œuvre, du propriétaire ou du donneur d’ordres, plusieurs prélèvements seront effectués par le technicien, conformément à l’article 2 du décret n°9697 du 7 février 1996. La composition spécifique de l’échantillon sera confirmée par la qualité du prélèvement qui doit se réaliser sur toute l’épaisseur de l’élément prélevé, s’il est possible de le faire. Pour ce faire, le technicien devra avoir en sa possession l’intégralité des éléments pour réaliser son prélèvement dans des conditions optimales de sécurité (à savoir, masque de type FFP3 à filtration faciale, combinaison NE type 5, gants, etc.).

Confirmation de l’état de détérioration

Si la présence d’amiante est bien confirmée par l’analyse effectuée en laboratoire, l’état de détérioration des matériaux est estimé par rapport à des barèmes définis par l’arrêté du 7 février 1996, l’arrêté du 15 janvier 1998, et par le décret 2002-839 du 3 mai 2002. Selon la conclusion ainsi établie grâce à la grille d’évaluation, le propriétaire devra effectuer par zone homogène :

  • Si le résultat est de 1 : Flocage, de calorifugeage, de faux plafond ou autres produits ou matériaux se voyant dans les caractéristiques d’application de la loi en bon état : une nouvelle analyse sera effectuée 3 ans plus tard, ou plus tôt, si une amélioration significative du bien a été constatée.
  • Si le résultat est de 2 : L’analyse du niveau d’empoussièrement est ordonnée.
  • Si le résultat est de 3 : Des travaux d’amélioration adaptés sont à effectuer dans un délai de 12 mois

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